|
Cette rivière est la plus longue du département du Cantal. Elle prend sa source à « Font de Cère » dans les contreforts du massif du Plomb du Cantal. A la fois tumultueuse et nonchalante elle s’écoule dans sa partie amont dans des gorges sauvages au cœur de forêts de feuillus (Pas de Cère et Pas de Compaing) avant de s’épancher à partir de Vic/ Cère dans une vaste vallée verdoyante. Toutes les techniques de pêche sont possibles sur ce tronçon. Relativement riche en truites, quelque fois de belles tailles, le secteur de Thièzac -Aurillac sera quand même à privilégier. Outre la pêche de la truite et de l’ombre commun, il sera possible de pêcher en famille de belles fritures de vairons, goujons, chevesnes ou de s’adonner à la pêche très ludique mais non moins passionnante de l’écrevisse signal (forte population).
|
A l’aval d’Aurillac, elle continue son cours au cœur des grandes plaines d’Arpajon/Cére et de Sansac- de- Marmiesse, avant de franchir le verrou des gorges du Maudour, dernier rempart avant son arrivée dans le lac de barrage de Saint-Etienne-Cantalès. Sur ce secteur qui sera à privilégier de mars à juin, les pêcheurs aguerris auront peut- être la chance de capturer une truite, un ombre commun ou même un barbeau d’exception… Passé le lac de barrage, c’est un tout autre cours d’eau qui s’offre à vous. Les eaux « tamponnées « par le lac engendrent sans nul doute une forte augmentation des tailles moyennes et des densités des populations de truites sauvages. De l’aval du barrage de Nèpes à la prise d’eau de Montvert le parcours est facilement accessible, riche en truites et adapté à toutes les techniques (mouche au fouet, pêche au lancer, toc). Plus en aval avant sa sortie du département, la Cère s’enfonce une nouvelle fois dans des gorges aussi sauvages qu’inaccessibles. Plutôt réservé à des pêcheurs sportifs et chevronnés, ce parcours pourra vous réserver certains jours des parties de pêche inoubliables ! (Attention cependant parcours soumis à l’influence des lâchers d’eau) |
|
|
|
